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Art & Mathématiques - Multiciplités

PUBLIÉ LE

Huitièmes rencontres Art&Mathèmatique

Programme 14/05/2018:

Sous la direction de Antoine MANDEL (PR) Yann TOMA (PR)

  • 14h30 – 15h Antoine Mandel & Yann Toma, Accueil et Introduction

  • 15h – 16h Jean-Paul Delahaye, Le hasard, ses régularités et ses surprises

Le hasard est un objet incessant d’étonnements et il se révèle que nous n’avons jamais fini de l’étudier et de le comprendre. Les mathématiques sont loin de nous en avoir tout dit. Produire du hasard avec les ordinateurs est difficile et même impossible en un sens mathématique précis… ce qui est ennuyeux par exemple pour les cryptologues. En produire ou même seulement le reconnaître avec notre intelligence est aussi un défi dont les psychologues aidés des mathématiciens essaient d’expliquer pourquoi nous y échouons. La loi de Frank Benford est profondément inattendue, et celle de Leonid Levin un outil nouveau et puissant pour comprendre la nature computationnelle du monde physique. Nous les évoquerons en esquissant quelques remarques philosophiques qui en découlent. Le hasard est régulier mais ses régularités sont trompeuses, d’ailleurs même les mathématiciens les mieux instruits de la théorie des probabilités se font surprendre… et se trompent.

  • 16h -17h30 Côme Mosta-Heirt, Sur la multiplicité, de l’un à l’autre.

Côme Mosta-Heirt présente une conférence sur son rapport à la multiplicité et sur son oeuvre «De l’un à l’autre» qu’il présente dans le même temps à la Sorbonne Art Gallery (galerie Soufflot). Ce travail est constitué de neuf compositions dont la progression dans la galerie Soufflot, de l’un à l’autre des espaces, se veut non linéaire tout en étant multiplicité non normée. Cette progression fait émerger un lieu en soi, un espace de la diversité qui se déplie progressivement. La dimension poétique et ironique qui anime l’artiste se joue de cette progression de type binaire. Pour lui « le nombre de pièces placées d’une manière aléatoire crée un imaginaire, en l’occurrence ici, basé sur des chiffres et il est évident (qu’il fait) allusion à la dimension poétique des mathématiciens Grecs (Pythagore en particulier). » Nous sommes confrontés à un « champ de présences » (Husserl) en expansion : « Ces structures évoquent le morcellement et ce morcellement contribue à la mise en abîme de l’espace. Ce n’est pas la mise en forme, mais la disposition des pièces qui va créer l’espace plastique, ce que l’on doit voir (le donné à voir). » Cette oeuvre in situ fait évidemment référence à toute la rigueur du travail de Côme Mosta-Heirt, convoquant avant tout le faire dans l’espace qu’il investit et qu’il redistribue tout à la fois sans pour autant avoir recours à la composition. Ainsi l’artiste fait acte de liberté. La résistance des matériaux non composés n’en est que renforcée, réaffirmant ainsi une continuité dans l’acte artistique : « Le modèle de la beauté n’a d’intérêt que dans la continuité du projet initial, encore faut-il se remémorer l’instantané de la fulgurance première. »

  • 17h30 Pause

  • 18h Vernissage de l’exposition De l’un à l’autre de Côme Mosta-Heirt Sorbonne Art Gallery (galerie Soufflot)

12 Place du Panthéon Paris 75005


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